Vous êtes un chef d’entreprise et vous êtes préoccupé par la comptabilité de votre entreprise ? Vous devez d’abord savoir qu’il existe différentes manières de tenir les comptes et que tous ne conviennent pas à toutes les entreprises. Pour vous aider à savoir laquelle appliquer, voici un guide qui passe en revue les différents types de comptabilité.
La compatibilité générale
Encore appelée la comptabilité financière, la comptabilité générale consiste à tenir les comptes d’une société ou d’une organisation. Pour ce faire, il est nécessaire d’enregistrer chronologiquement les activités. Ce type de compte a comme objectif de donner un aperçu sur la santé financière d’une entreprise. Elle est de ce fait obligatoire pour toutes les entreprises sauf celles qui évoluent sous le statut d’auto-entrepreneur. Vous pouvez suivre une formation comme celles sur experts-formations.com pour avoir les compétences d’un comptable général.
Afin de réaliser une comptabilité générale, vous avez besoin de plusieurs documents dits « comptables ». Il s’agit :
- du bilan comptable,
- de l’annexe comptable et
- du compte de résultat.
Ces documents vont servir dans les négociations pour gagner de nouveaux partenaires, des investisseurs, etc. L’État, également, en aura besoin pour calculer la base d’imposition de votre entreprise.
La comptabilité analytique
La comptabilité analytique ou la comptabilité de gestion se repose sur les calculs de compte général. En effet, la comptabilité dont il est question ici s’occupe de l’interprétation des chiffres fournis par la comptabilité financière. Elle permet de faciliter les prises de décisions grâce au calcul de la rentabilité d’un produit ou d’une activité. Si vous souhaitez connaître les éléments à optimiser pour améliorer l’état financier de votre activité, vous pouvez compter sur la comptabilité analytique. Bien que cela ne soit pas une obligation légale, il est important dans la vie d’une entreprise.
La compatibilité de trésorerie
Cette forme de comptabilité se base sur les activités d’un compte bancaire. Elle consiste à enregistrer les opérations d’entrées et de sorties d’une entreprise. La comptabilité de trésorerie convient parfaitement aux entreprises qui appartiennent à la catégorie BNC (bénéfices non commerciaux). Elle est également réservée pour certaines entreprises du régime BIC (Bénéfices industriels et commerciaux).
La compatibilité budgétaire
Dans le fonctionnement d’une entreprise, à l’issue de chaque année, il est nécessaire de prévoir les budgets pour l’année prochaine. C’est à ce moment que la comptabilité budgétaire intervient. Contrairement à ce que l’on pense, elle ne se base pas sur les dettes, les créances, les actifs et les passifs d’une organisation. C’est plutôt sur les recettes budgétaires et les dépenses de l’entreprise que celle-ci va définir un budget. Tout comme la comptabilité analytique, la comptabilité budgétaire n’est pas obligatoire. Elle est toutefois importante pour gérer et contrôler les dépenses prévisionnelles.
La comptabilité publique
Les administrations publiques doivent également tenir les comptes, de faire des prévisions budgétaires, d’enregistrer leurs recettes, etc. Pour ce faire, il est appliqué la comptabilité publique. Cette dernière se base sur les mêmes principes que ceux énoncés dans le plan comptable général. Après avoir permis de définir le budget public, il va aider à déterminer la correspondance de celle-ci au montant prévu. La comptabilité publique sera utilisée pour savoir si une administration est en excédent budgétaire ou non.
En définitive, il existe différents types de comptabilités. On peut citer celle générale, analytique, de trésorerie, budgétaire et publique.